[Nom
& prénom]
[Adresse]
[Nom
& prénom]
[Adresse]
Le
[date]
[Mon
cher/Ma chère] [prénom du
destinataire/surnom affectif],
Je
sais que les lignes qui vont suivre te feront souffrir... Vois-tu, je
n'ai pas eu le courage de t'annoncer ma décision [hier/quand
nous étions ensemble/autre moment].
Je
préfère mettre un terme à notre liaison secrète. Non pas parce
que mes sentiments pour toi s'atténuent, mais parce qu'au contraire,
ils ne cessent de s'exalter et j'ai peur, peur de ne plus pouvoir
faire semblant !
À
quoi servirait de me dire « je n'aurais jamais dû » ?
Et puis, je ne le pense pas ; tu es entré(e)
dans ma vie comme un soleil levant apportant ta jeunesse et ta
chaleur dans mon cœur qui s'habituait à la tranquillité ! Je
n'éprouve aucun remords. Je t'ai accueilli(e)
comme le printemps, écartant toutes les questions d'un revers de
main. Je ne voyais que toi, dont les mots poétiques répondaient si
bien [à la jeune fille/au jeune homme]
que je reste toujours. Il n'y a que l'enveloppe qui se plisse sous
les effets du temps...
Je
sais, tu vas me répondre que peu t'importe l'avenir, que l'amour se
vit au présent. Oui, aussi longtemps qu'on peut... Or, je ne suis
plus capable de concilier ma vie familiale avec les exigences de
notre amour. Si tu savais comme il m'est difficile de dire cela mais
tu as ta vie à faire, mon doux amour... Sans doute souhaiteras-tu un
jour fonder une famille : regarde autour de toi, [combien
de fleurs s'épanouissent, ouvrent leur corolle et se lèvent toutes
pour toi/tous ces jeunes hommes dont le regard brille lorsqu'il se
pose sur toi].
Tu
es le plus beau cadeau que la vie m'ait offert, tu as touché mon âme
et je garderai toujours le parfum de ta peau, le fracas de ton rire,
l'étreinte de tes bras au plus profond de ma chair.
Je
crois cependant qu'il vaut mieux laisser notre histoire sur cette
belle page, comme un livre inachevé, comme un éternel présent...
Je
ne crois pas au hasard, je pense que les rencontres ont toujours
quelque chose à nous apprendre. D'ailleurs lorsque nous nous sommes
vus pour la première fois, tout s'est fait si naturellement !
[Détailler un souvenir commun lors de la
première rencontre]. Tu te souviens ? Tout s'est joué
en cet instant, nous nous sommes reconnus... C'est un souvenir cher à
mon cœur.
Est-ce
la vie qui est cruelle ? D'une certaine façon, oui ! Mais
je me dis aussi qu'elle nous a donné de merveilleux moments.
Pardonne-moi,
[ma belle enchanteresse/mon bel enchanteur],
de disparaître de ta vie. Aie foi en l'avenir et il sera rayonnant !
Je
t'embrasse avec l'air de la chanson de Reggiani : « Il
suffirait de presque rien... ». Hélas ! Tout est dans le
« presque ». Je t'aime mais rien de plus n'est
possible...
[Signature]